Journée internationale des droits des femmes : un hommage à une femme

Article : Journée internationale des droits des femmes : un hommage à une femme
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9 mars 2021

Journée internationale des droits des femmes : un hommage à une femme

Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est le jour où l’on reconnaît et l’on souligne, à l’échelle mondiale, les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles, et où l’on sensibilise le public sur la situation et le rôle des femmes dans la société.

À l’occasion de cette Journée internationale des droits des femmes de 2021, j’aimerais d’abord commencer par rendre un vibrant hommage à toutes les femmes qui, partout dans le monde et en particulier en Afrique, font des sacrifices inlassables, chaque jour, pour faire vivre leurs familles et œuvrer à l’éducation de leurs enfants. C’est également l’occasion de souligner la nécessité d’encourager l’instruction des filles pour leur donner la possibilité de choisir et être en mesure de définir leur propre rôle dans la société, au lieu de laisser les hommes le faire pour elles.

Hommage à ma femme

Le 8 mars est une journée où les femmes sont également reconnues pour leurs réalisations personnelles et dans la société. J’aimerais ici rendre un vibrant hommage à une femme, une battante, une femme de cœur et une grande dame, à mon avis et pour moi. Elle s’appelle Bantu Mbempe Mayibungi Clémence. Une femme qui ne laisse rien au hasard et qui travaille fort, et ce, jusque tard dans la nuit et qui se lève toujours tôt. Comme qui dirait, « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ».

Avec en poche, son diplôme en développement des organisations de l’Institut supérieur de développement rural en République démocratique du Congo, elle débarque à Genève en Suisse à l’Institut universitaire d’études du développement (IUED) où elle poursuit ses études et obtient son diplôme en études de développement.

Elle accompagne son mari à Louvain-la-Neuve en Belgique où il poursuivait également ses études supérieures. Aussitôt arrivée en Belgique, elle comprend très vite la maxime qui dit : « il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens ». Le marché du travail, dans son domaine d’études, étant extrêmement difficile pour les étrangers, elle entreprend immédiatement une formation accélérée d’auxiliaire gériatrique pour travailler comme préposée aux bénéficiaires, question de faire bouillir la marmite.

Arrivés tous au Canada, une semaine après, elle commence déjà à travailler dans ce domaine et décide en même temps d’entreprendre des études en soins infirmiers et décroche son diplôme. Elle ne s’arrête pas là. Elle décide de retourner à l’université où elle décroche également un Diplôme d’études supérieures (DES) à l’Université Saint-Paul d’Ottawa.

Depuis le début de cette pandémie de la Covid-19 qui sévit dans le monde entier et affecte négativement la vie sociale, Clémence Bantu est parmi plusieurs femmes à travers le monde qui sont aux premières lignes en tant que soignantes, pour lutter contre cette pandémie. Je tenais à souligner la farouche bravoure de cette femme, en cette journée internationale de la femme, que nous sommes fières d’elle pour son courage et sa ténacité, en dépit de toutes les vicissitudes de la vie.

Isidore KWANDJA NGEMBO

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